Les rosés n’ont parfois que le nom, mais pas vraiment la couleur. Cette tendance est marquée dans bon nombre de Côtes-de-Provence: leur teinte est si estompée qu’on pourrait les confondre avec des blancs. De quoi donner la migraine à un daltonien avant même qu’il ne trempe les lèvres. Le marketing n’en a cure: il a compris l’attrait du consommateur pour des vins inspirant la légèreté estivale par la fadeur de leur couleur. Le pressage est passé par là