Petits, légers, pratiques: les parapluies rétractables sont très utiles en se logeant facilement dans un sac à main ou dans la poche d’une veste. Mais avec de telles caractéristiques sont-ils vraiment solides?
Pour en avoir le cœur net, Bon à Savoir a envoyé vingt modèles, dix manuels et dix automatiques, dans un laboratoire. Les ingénieurs de l’Institut PZT ont notamment évalué leur résistance au vent et à la pluie ainsi que leur vitesse de séchage (lire «Les critères du test»).
Automatiques: plus durables que les manuels
Avec un tissu très résistant à l’eau mais aussi d’une fabrication robuste, le Light Trek d’Euroschirm disponible chez Bächli est le grand vainqueur du test. Il est le seul à être qualifié de «très bon». Son seul point faible: un prix plus élevé que la moyenne: 52 fr.
Pour ce qui est des autres articles, le résultat global est plutôt bon. Et cela indépendamment des prix très variables, oscillant entre 8 fr. et 69.90 fr. Le modèle OK que l’on trouve dans certains k kiosk – notamment dans les villes proches de la Suisse alémanique – est le moins cher, mais aussi le moins intéressant dans la catégorie des «manuels». Inversement, un prix élevé n’est pas toujours gage de qualité. Le produit Alu matic Karo de Globus qui coûte 49.90 fr. atteint de justesse l’appréciation «bon», par exemple.
Trois produits flanchent en soufflerie
De surcroît, la mécanique plus complexe des modèles qui s’ouvrent facilement grâce à un petit bouton n’altère pas forcément la qualité. Le test en soufflerie n’a en effet pas été réussi pour trois parapluies manuels, alors que tous les automatiques étaient encore utilisables après la même épreuve. Dans l’ensemble, ils se sont montrés plus robustes, notamment lorsqu’ils recevaient du vent par- dessous.
Le parapluie H&M sec après 30 minutes
Sept autres produits à ouverture automatique sont également qualifiés de «bon». Ils sont cinq dans la catégorie des manuels à atteindre cette appréciation. Le meilleur est l’Unisex de Migros. Celui de H&M est l’un des moins chers avec un prix de 9.90 fr. Il est le mieux noté des «petits prix» grâce notamment à un bon temps de séchage. Il n’a fallu que 30 minutes pour que son tissu soit complètement sec.
Le produit à 8 fr. de k kiosk est le seul à être jugé «peu satisfaisant». Il doit ce résultat à une mauvaise résistance au vent notamment. Sa tige principale s’est en effet pliée et le tissu s’est déchiré sous l’effet d’une brise soutenue de 36 km/h, alors que les parapluies manuels Piccolo de Knirps et le Isotoner de Migros ont, par exemple, résisté à des rafales de 72 km/h. Valora qui propose l’accessoire OK écrit que celui-ci supporte des vents forts et satisfait les besoins des clients. Mais le résultat de notre test sera toutefois pris en compte dans le choix des futurs modèles, assure l’entreprise.
Andreas Schildknecht / ld
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Les critères du test
Les ingénieurs de l’Institut PZT de Wilhelmshaven (D) ont testé les critères suivants.
- Robustesse au vent et aux rafales: quelle est la force nécessaire pour endommager les parapluies? Dans quel état sont-ils lorsqu’on les déplie d’un coup sec à 50 reprises? Comment se comportent-ils face à un fort vent simulé dans un tunnel équipé d’une soufflerie?
- Résistance à l’eau: les experts ont découpé un bout de tissu sans couture sur lequel de l’eau a été projetée à une pression croissante jusqu’à ce que le liquide traverse.
- Manipulation: chaque produit a été ouvert, puis fermé 500 fois. Les techniciens ont ensuite analysé l’état des pièces mécaniques.
- Temps de séchage: les parapluies ont été placés une heure dans un bain. Le temps nécessaire pour qu’ils retrouvent leur poids à sec a ensuite été mesuré.
