La surchauffe du marché immobilier a sauvé la vie de la Lex Koller. Rejetant la proposition du Conseil fédéral, le Conseil national a refusé de l’abroger, le 3 décembre dernier. A l’origine (en 1961), la Lex von Moos visait principalement à empêcher la mainmise étrangère sur le sol suisse. Cette menace est aujourd’hui écartée, admet la Chambre basse, mais elle est remplacée par le risque d’une bulle immobilière, justifiant le maintien de restrictions à l’acquisit...