Après le divorce de leurs parents, deux filles ont gardé le nom de famille de leur père d'origine albanaise: elles s'appellent Ibrahimi. Cinq ans plus tard, elles ont entrepris des démarches pour porter le même nom que leur mère, qui avait repris son nom de jeune fille. Elles estiment en effet qu'un nom d'origine albanaise les défavorisera dans leur vie professionnelle. Le Tribunal fédéral leur donne tort: seuls des motifs importants peuvent justifier un changement de nom. Porter un ...