Un Vaudois s'était mis en faillite en 1995, alors qu'il touchait un salaire de 3400 fr. Cinq ans plus tard, il gagnait à nouveau près de 7500 fr. L'un de ses anciens créanciers a donc estimé qu'il était revenu "à meilleure fortune" (selon la loi sur la poursuite pour dettes et faillite) et lui a envoyé un commandement de payer. Le Vaudois a toutefois fait opposition. Il a obtenu gain de cause auprès du Tribunal cantonal, qui a calculé un minimum vital "élargi" insaisissable, compre...