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Le fourrage représente près de 40 % des consommations intermédiaires de l’agriculture suisse. Plus il est cher, plus la production indigène de viande l’est aussi. Dans le cadre de ses activités d’observation du marché, le Surveillant des prix a analysé les marges brutes réalisées par les moulins à fourrage mixte suisses.
L’écart entre les marges brutes frappe par son ampleur et donne à penser qu’il existe un potentiel d’amélioration de la productivité et que la concurrence n’est sans doute pas très forte sur le marché du fourrage. Les producteurs suisses de viande, de lait et d’œufs dépensent bien plus que leurs collègues étrangers pour les aliments destinés aux animaux. Et quand le fourrage est cher, la viande l’est aussi. Seul l’abaissement des droits de douane et la réduction des marges et des coûts peuvent contribuer à faire baisser les prix de la viande en Suisse.
Source: Newsletter de Monsieur Prix
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