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Suite à la publication d'un rapport très contesté de Swiss Medical Board (SMS), le dépistage du cancer du sein est, une fois encore, remis en cause. Ses auteurs demandent, en effet, la fin de ce genre de programmes, car il leur semble que les quelques vies ainsi sauvées (1 à 2 pour mille) ne suffisent pas à compenser les diagnostics erronés (4% de faux positifs).
Le quotidien Le Temps fait un point très bien documenté dans son édition du jour. Et l'auteure de l'article, Patricia Sacco, signe un éditorial qui résume la situation: l'étude, fondée sur des données connues depuis longtemps, pose de vraies questions, mais suggère une issue absurde. Pourquoi, demande-telle pertinemment, demander l'arrêt du programme plutôt qu'étudier comment améliorer son efficacité? «Ce que propose le SMB, conclut la journaliste, revient à jeter le bébé avec l'eau bain»…
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