La platine vinyle en bref
C’est un dispositif qui permet de lire des disques microsillons appelés également vinyles. Son histoire a commencé avec celle de son ancêtre, le phonographe, que Thomas Edison a breveté en 1877. Les tourne-disques ont connu leur apogée à la fin des années 90 avant d’être éclipsés par l’apparition des lecteurs de CD’s. Mais depuis 2010, les ventes de vinyles ont retrouvé des couleurs et ne cessent de progresser. Les fabricants de platines ont suivi le mouvement, avec des appareils dont la qualité est très variable comme le montre notre test de 2018.
Positionnement du bras
⇨ Fonctionnement manuel: l’utilisateur doit lui-même positionner le bras de lecture sur le disque et le remettre sur son support à la fin du vinyle. Cette conception simple équipe aussi bien les modèles bas de gamme que certaines platines professionnelles. Elle est plus contraignante à l’utilisation, mais a l’avantage de se passer d’électronique et des pannes potentielles qui peuvent en découler.
⇨ Fonctionnement automatique: la platine se charge de tout comme une grande: elle déplace le bras sur le vinyle et le guide sur son support au terme de la lecture. Elle en profite aussi pour arrêter la rotation du plateau. C’est la technologie la plus confortable à utiliser.
⇨ Fonctionnement semi-automatique: comme son nom l’indique, le tourne-disque ne fait qu’une partie du travail. C’est à l’utilisateur de positionner le bras pour lancer la lecture et de le remettre sur son support à la fin. La platine, elle, se charge simplement de lever le bras et d’arrêter la rotation une fois que la lecture est terminée.
Entraînement du plateau
⇨ Direct: le moteur est directement relié au plateau qu’il fait tourner. Cette transmission est très adaptée pour les mixages (scratch, etc.) puisque les changements de vitesse (arrêts ou démarrages) sont très rapides. Mais elle est réputée plus bruyante aussi.
⇨ Par courroie: cette technologie s’adresse davantage aux amateurs de hi-fi. Elle est plus fine, mais également plus fragile. Avec le temps, la courroie se détend et doit être changée pour que la vitesse de rotation soit respectée.
Connexion USB
Les appareils qui disposent d’un port USB permettent de numériser très facilement ses vinyles. Il suffit de relier la platine à un ordinateur pour que le tour soit joué. Cette fonction très pratique est courante sur les modèles bas de gamme comme l’a montré notre test de 2018. Mais ce n’est pas pour autant que le résultat final sera bon! Certains logiciels permettent d’atténuer les défauts (bruits parasites, etc.) sans pour autant faires des miracles.
Préamplificateur
Avant d’être traité par un amplificateur, le son d’un vinyle doit être préamplifié car son volume est trop faible. Certains tourne-disques ont un préamplificateur phono intégré qui permet de les brancher sans problème sur un amplificateur hi-fi ou home-cinéma. Mais ce n’est pas toujours le cas sur les platines haut de gamme comme la Thorens TD-158 – qui a gagné notre test de 2018 – et l’Onkyo CP-1050 qui a terminé 3e. Dans un tel cas, l’achat d’un préamplificateur phono est nécessaire si l’amplificateur n’a pas d’entrée phono.
Cellule phono
Il existe deux grandes familles de cellules: les MM à aimant mobile et les MC à bobine mobile. Les MM sont les plus abordables et les plus courantes. C’est celles qui sont montées d’origine sur les platines bon marché et de gamme moyenne. Leur diamant peut généralement être changé. Les MC sont plus sophistiquées et nettement plus chères. Elles sont plutôt réservées aux utilisateurs qui ont des exigences élevées.