En complément à notre article Comment choisir son saumon fumé pour les Fêtes (BàS 11/2021).
Le point sur la présence de polluants dans les saumons, avec une situation qui semble s’améliorer au fil des ans.
Contaminants dans le saumon: des progrès
La présence de divers contaminants ainsi que les conditions d’aquaculture peu ragoûtantes ont été régulièrement dénoncées, ces quinze dernières années.
Soucieux de leur image, de grands producteurs de saumon fumé ont pris des mesures afin d’améliorer la qualité de ces produits: vaccination pour réduire les médicaments prophylactiques, décontamination de l’alimentation, etc. Cette politique semble porter ses fruits. Dans un test réalisé à la fin de 2020, 60 millions de consommateurs a recherché des métaux lourds – cadmium, plomb, mercure –, des hydrocarbures polycycliques (HAP) et 29 médicaments vétérinaires dans 20 saumons fumés, essentiellement d’élevage
Les résultats n’ont révélé aucun traitement médicamenteux. Parmi les métaux lourds, seules des traces de mercure, en dessous des seuils légaux, ont été retrouvées, surtout sur les produits provenant de l’Ecosse, la mer du Nord étant la plus polluée. Toutefois, les analyses ont révélé une présence excessive d’hydrocarbures polycycliques (HAP) liés au fumage dans deux produits. En termes de contaminants, 18 saumons sur 20 ont ainsi été jugés «très bon» ou «bon». Une analyse de décembre 2019 de UFCque choisir montre également une très faible présence de métaux lourds avec un résultat qualifié de «bon» pour les quinze saumons fumés testés.
Tout n’est pas rose pour autant avec le saumon. Un test réalisé par Bon à Savoir, en 2020, a montré que 2 produits sur 15 contenaient trop de bactéries à la date de péremption. Aucune trace de listeria, de salmonelles ou d’Escherichia coli n’a été trouvée.
seb